mercredi 30 novembre 2011
Nadaillat
Pour s'y rendre en voiture, le trajet est de 20 km, et il faut compter 20 mn.
Le point de départ de cette balade de 2h environ est le parking du nouveau cimetière qui se situe sur la D96 à la sortie de Nadaillat en direction de Saint Amant Tallende.
Ensuite, il faut traverser la route et monter par le chemin goudronné qui conduit à l'église.
Ensuite laissez vous guider par le balisage bleu des guides Chamina
Ces quelques photos pour montrer les vues à partir de cette ancienne coulée volcanique appelée montagne de la Serre.
mardi 22 novembre 2011
La Garandie, le Puy de l'enfer et la narse d'Espinasse
En très peu de temps et de kilomètres, on se retrouve en plein milieu naturel de montagne.
On s'approche de la narse d'Espinasse, ancien lac de cratère occupé par un marécage, et du Puy de l'Enfer.
On bénéficie depuis Espinasse de très belles vues panoramiques sur la chaîne des Puys des volcans d'Auvergne.
Conditions : départ en fin d'après-midi d'automne avec un ciel parfois nuageux (surtout au niveau du Puy de l'enfer !).
400m après le village de la Garandie sur la D788, parking près d'un abreuvoir.
Emprunter le chemin des morts
Contourner le Puy de l'enfer puis descendre en direction d'Espinasse
Après avoir pénétré dans le hameau, tourner à gauche.
A la sortie, prendre à gauche un chemin en descente.
On aperçoit au loin Montcharlet.
On traverse le ruisseau de la Narse ...
... pour remonter en face
A la sortie d'un chemin creux, prendre à gauche.
Au carrefour, on suit les GR 4 et 441.
Au loin, la narse d'Espinasse et le puy de l'enfer.
Franchir la Veyre.
Les GR montent sur la droite.
Bifurquer à gauche en direction de la narse et remonter immédiatement vers le cratère
Tout en haut, prendre à droite un chemin qui descend et revient au point de départ.
Sur la gauche on aperçoit au loin le Puy de dôme !
... Et on est rentrés avant la nuit.
Précisions :
Le "Chemin des morts" et le "Puy de l'Enfer", inquiétant non ?
- le Puy de l'Enfer doit son nom certainement à la couleur des scories qui le constituent et à la présence de la narse/marécage (toujours inquiétant pour les mentalités populaires).
- le Chemin des morts doit son appellation au fait qu'il était emprunté par les gens de ces montagne pour "aller enterrer" à Aydat.
Cf Guide Chamina - balade balisée en bleu
lundi 25 avril 2011
petit circuit du vieux bourg de Cournon d'Auvergne
A travers les ruelles du vieux bourg médiéval, on part à la découverte d'un patrimoine architectural typique des anciens villages vignerons auvergnats (maisons vigneronnes et de polyculteurs, anciennes caves, tonnes).
On pourra aussi découvrir la richesse architecturale de l'église Saint Martin, mais aussi voir la porte de l'horloge ou le château qui abrite actuellement la mairie.
1 - Départ : devant Altamica, maison d'hôtes située 12 rue Blaise Pascal.
Prendre la direction de l'Église Saint Martin.
Monter une trentaine de mètres.
Arrivé place de la Barrière, intersection de plusieurs voies.
Prendre la rue de la Barrière, qui conduit vers cette église.
Arrivé à la croix, prendre à droite la rue de la Halle.
En fin de parcours, on reviendra à cette église.
2 - Place de la Halle
Cette rue de la Halle conduit à la place de la Halle.
C'est l'emplacement de l'ancienne halle qui était utilisée pour "la loue" au moment des travaux agricoles importants (labours,vendanges).
3 - La tour de l'Horloge
Sur la gauche de la place se trouve la tour de l'horloge.
C'est d'abord la porte de forteresse du seigneur évêque.
La rue des Forts à droite marque l'enceinte qui encerclait l'espace des protégés de l'église et de son cimetière au Moyen Age.
En montant sur quelques mètres on arrive à la place de la petite fontaine.
4 - Place de la petite fontaine
On peut voir au n°2 de cette place un bâtiment du 18e siècle
Les ouvertures sont nombreuses et montrent le souci de clarté à l'étage d'habitation.
Le grenier est ventilé et éclairé par de petites fenêtres (œil de bœuf).
En face, une maison de vigneron.
Ensuite, en descendant, on emprunte la rue de la Tour.
On arrive rue du Bout du Plat.
Prendre cette rue à droite, puis se diriger rue Saint Hilaire.
5 - L'église Saint Hilaire
Après une trentaine de mètres, sur la gauche, on aperçoit des bâtiments récents (municipaux). Devant, on peut observer les ruines de l'église Saint Hilaire, en particulier des pierres taillées qui représentent une partie du chevet. Cette église, première église paroissiale du village, était une église romane ( 11ème et 12ème siècle).
Après quelque mètres, se diriger à gauche en direction de la mairie. On peut utiliser des escaliers métalliques pour aller sur la terrasse et voir de plus prêts les ruines de l'église.
6 - Le château fort
Il accueille aujourd'hui la mairie.
Ce château date de la fin du 17ème siècle et accueillit les derniers seigneurs de Cournon. Acheté par la municipalité en 1852, il a abrité la mairie, l'école chrétienne, puis l'école laïque de garçons.
Aujourd'hui, il comporte des salles et bureaux de la mairie.
Lors des derniers travaux, l'ancien jardin a été reconstitué. Il est placé sur la terrasse couvrant la salle de mariage de la mairie qui s'ouvre dans la rue sous la Terrasse.
Après être passé devant la mairie, continuer tout droit et prendre la rue de la Treille qui monte. Bifurquer ensuite sur la droite, rue Saint Verny.
7 - rue Saint Verny
Saint Verny est le saint patron des vignerons. On verra sa statue dans
l'église Saint Martin.
Au bout de de la rue Saint-Verny, ne pas prendre la rue des vignerons, mais tourner à gauche rue du Cep pour rejoindre la rue de la treille.
Comme on s'en aperçoit, ce sont des noms de rue qui parlent.
Mais aussi des maisons de vigneron bien caractéristiques.
Arrivé rue de la Treille, la monter pour rencontrer, perpendiculaire, la rue de la Croze qu'il faut emprunter sur la droite.
8 - Place de la Croze
Au bout de la rue de la Croze, sur la droite, on peut voir au n°3, une maison du début du XVIIIè siècle.Elle est d'architecture traditionnelle avec utilisation de matériaux locaux et une génoise.
Une tour ronde contenant l'escalier sert aussi de pigeonnier.
De la place de la Croze, on aperçoit à l'angle de la rue des Vergers et de l'allée des cerisiers, une maison dont l'architecture est d'origine.
Sur cette place, on observe des noyers (l'huile de noix était produite à cournon), et des anciennes caves. Il y avait auparavant une dizaine de riches propriétaires vignerons à Cournon qui ont utilisé les caves situées au fond de la place.
Monter le chemin blanc jusqu'au réservoir d'eau.
On en profite pour admirer le panorama, Église Saint Martin, monts en arrière plan.
Arrivé au chemin qui conduit sur le plateau du traps, on prend complètement à gauche non pas la rue de la Rotonde, mais la rue du Traps.
9 - rue du Traps
Dans le vieux bourg, 60% des maisons antérieures à 1914 ont conservé les caractéristiques de la maison vigneronne : escalier parallèle à la façade, l'avancée du toit, la construction en hauteur.
L'échelle sociale est visible à travers l'habitat. Ainsi, on peut observer
- la maison du vigneron qui peut vivre grâce à la vigne
- la maison du propriétaire qui possède les meilleures terres et les plus étendues
- la maison du journalier qui n'a pas de terre et travaille chez les plus riches
10 - l'huilerie
A la fin de la rue du Traps, descendre sur la droite en direction de l'église en empruntant la rue de la Perche.
Au numéro 12 se trouve une des anciennes huilerie de Cournon. Au 18ème siècle, il se produisait autant d'huile de noix que de vin à Cournon.
Elle a été restaurée pour devenir un éco-musée.
11 - l'Eglise Saint Martin
Édifiée sur le site de l'ancienne abbaye Saint Martin, l'église Saint-Martin s'apparente aux église romanes majeures d'Auvergne (Notre-Dame du Port de Clermont, St-Austremoine d'Issoire, Orcival, St-Nectaire et St-Saturnin).
A l'intérieur, on y découvre les étonnantes peintures murales datant du XIVè siècle.
Depuis 1912, l'abside, les travées qui la précèdent et leurs bas-côtés sont classés aux monuments historiques.
Ensuite, redescendre
la rue de la Barrière
pour rejoindre le point de départ.
Altamica
Et la boucle est bouclée.
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Remerciements :
- l'association "Connaissance de Cournon", auteur du livre "Cournon d'Auvergne" tiré à 3000 exemplaires en octobre 2006.
- la Mairie et la Régie de la ville de Cournon d'Auvergne, éditeur et diffuseur.
- Cournon blog pour certaines photos mises à notre disposition.
mardi 8 mars 2011
La cour
Il s'agit bien d'une cour de ferme.
Et c'est cette cour qui nous a fait craquer quand nous étions à la recherche d'une maison.
Bien sur, la photo est prise en hiver et il faut de l'imagination pour penser qu'on puisse apprécier jardiner dans cet espace.
Mais vous verrez dans de prochains articles, je ferai une comparaison entre les photos d'hier et celles de maintenant. Et vous comprendrez certainement qu'on se sente bien à l'ombre du tilleul.
Grange et pigeons
Pour le pigeonnier, on peut remarquer par exemple qu'il demeure une plage d'envol en pierre. L'autre ayant disparue depuis longtemps certainement.
Pour les trous d'envol qui permettaient aux pigeons de rentrer et de sortir, ils étaient aux nombre de trois en forme de cercle. Ils étaient percés à la taille d’un pigeon dans un pan de bois et de ce fait, les gros oiseaux prédateurs ne pouvaient pénétrer à l’intérieur du pigeonnier.
on remarquera que la petite porte d'entrée était dans un piteux état. Nous l'avons assez rapidement remplacée par la porte de la maison principale. Voir l'article "il était une fois"
samedi 26 février 2011
Nattitude
quézaco ?
Initiée par le Comité Régional de Développement Touristique d'Auvergne (C.R.D.T.A.) à la demande du Conseil régional d'Auvergne, Nattitude est une démarche qui vise à renforcer l'attractivité de l'Auvergne à travers la création d'une "collection d'hébergements" en adéquation avec une image de naturalité.
Pourquoi Altamica et Nattitude ?
Lors de la création d'Altamica, nous n'étions pas particulièrement soucieux d'intégrer tel ou tel organisme de "promotion touristique". Mais, curieux, nous avons appris à connaître les personnes qui œuvrent en la matière dans le département ou au sein de la région. Et ainsi nous avons rencontré Véronique, Patricia ou Cédric, et de fil en aiguille, nous avons évolué dans un environnement qui nous a permis d'intégrer un "tissu touristique" et par la même de faire de belles rencontres.
Altamica singulier pluriel
Février 2011
Altamica devient plurielle.
Après "le pigeonnier", une deuxième chambre d'hôtes voit le jour.
Pourquoi cette deuxième chambre ? Elle n'était pas du tout prévue au départ. D'ailleurs, nous avions aménagé l'espace en tant que grenier. un peu fourre-tout quoi !!! Dommage, nous n'avons pas gardé de photos.
Donc, nous avons décidé de cet agrandissement en fonction de l'expérience d'Altamica qui date de 2009. Et puis aussi en prévision du futur. En mai 2011, Catherine s'occupera à temps complet de cette activité.
Dans un autre billet, nous reviendrons plus précisément sur tout ce qui a concouru à Altamica.
dimanche 20 février 2011
Le pigeonnier
Aujourd'hui, quand on parle du pigeonnier, il s'agit de notre première chambre d'hôtes que nous avons mis en service en 2009.
Et cela n'a plus rien à voir avec le pigeonnier tel que nous en avons hérité. Façon de parler, car il ne s'agit pas d'un héritage !!!
Nous n'avions pour projet à ce moment là que de faire vivre cette chambre sans nous projeter dans le temps.
samedi 19 février 2011
un peu de recul
Oui, dans ce blog, on commence par voir la porte d'entrée de notre maison.
Mais il est nécessaire de reculer de quelques pas pour prendre la mesure du charme des lieux ... et de ce qui pourra en être fait !
Donc, ce qui nous a plu, c'est le charme des bâtisses, la cour, les murs en pierre, etc...
Par contre, on peut voir que la maison était bien fatiguée, sans parler des bâtiments annexes.
Cette façade avait été conçue pour être crépie, mais cela n'avait jamais été fait.
Petite précision, mais d'importance, nous avions choisi cette maison car elle avait 4 chambres, ce qui correspondait à ce qui nous était nécessaire à ce moment là. Mais il faut préciser que cette maison est mitoyenne et que nous n'avons en réalité qu'une faible surface.
Quant à la porte de grange, nous l'avons conservée une bonne vingtaine d'année, et c'est avec un petit pincement au cœur que nous nous en sommes séparée.
La suite au prochain article !
mardi 15 février 2011
Il était une fois
Le début, c'est la découverte de notre nouvelle maison en 1989.
Nous avons eu un coup de cœur, pour l'ensemble du bâtiment, la cour intérieure,...
Pour entrer dans notre maison, il fallait pousser une vieille porte en chêne.
Pour ce qui est de l'intérieur de la maison, il faut imaginer que l'état général correspondait à l'état de la porte d'entrée, soit beaucoup de charme mais beaucoup de réfections à prévoir. Pour occuper cette maison, nous avons du attendre que des travaux minimum soient faits, par les artisans mais aussi et surtout par nous mêmes (aidés par des amis et la famille).
Vous ne verrez pas l'intérieur, car ce n'est pas l'objet du blog. A moins que vous soyez un jour les hôtes d'Altamica...
La suite au prochain article !
samedi 29 janvier 2011
Bienvenue
Pourquoi ce blog ? Simplement pour vous informer plus souvent. Pour vous expliquer pourquoi Altamica.
Vous y trouverez, régulièrement des infos sur nos chambres d’hôtes, la vie à Altamica, les évolutions apportées, les décorations zen et contemporaines, des images des lieux touristiques incontournables de notre Auvergne verte, et bien d’autres choses que vous pourrez découvrir en venant de temps en temps dans cet espace , ou en vous inscrivant à la Newsletter.
N'hésitez pas à laisser des commentaires !!!